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Akooel & Poupou
11 décembre 2007

extrait du JR

Les pharmaciens en grève demain CLICANOO.COM | Publié le 11 décembre 2007 Face à la baisse annoncée du prix des médicaments avant la fin de l’année, les pharmaciens ont peur de voir leur officine “sacrifiée sur l’autel de la démagogie”. 700 emplois seraient menacés selon l’intersyndicale. Pour interpeller les pouvoirs publics sur une mesure qu’ils jugent “inique”, toutes les officines de l’île devraient baisser leur rideau demain. Une grève qui sera suivie à travers tous les Dom. 12 réactions de lecteurs La pilule a du mal à passer. Pendant que Roselyne Bachelot tentait de ménager la chèvre et le chou la semaine dernière à la Réunion, son collègue, Christian Estrosi, annonçait une baisse d’au moins 5 % du prix des médicaments avant la fin de l’année. Les pharmaciens réunionnais ont le sentiment de se faire doubler. “Nous sommes relativement remontés et déçus du manque de concertation et de considération”, commente Mario Lechat, porte-parole de l’intersyndicale des pharmaciens. Face à l’imminence d’un arrêté interministériel - il pourrait être pris cette semaine -, qui aurait pour effet une réduction substantielle des marges des pharmaciens, les professionnels veulent durcir le ton. Demain donc, les grilles des 253 officines de l’île devraient être abaissées, ainsi que dans tous les autres départements d’outre-mer. Des pharmaciens en grève : l’événement est aussi rare que la colère est dense. Les professionnels de santé ne souhaitant “pas prendre en otage les malades”, ils invitent tous les patients, tels que les insulino-dépendants, à prendre leur disposition aujourd’hui afin qu’ils ne pâtissent pas de cette situation. Si les pharmaciens décident de passer à l’action, c’est avant tout pour interpeller les pouvoirs publics afin d’être reçus à l’Élysée pour défendre leur dossier. Leur avis n’ayant pas été pris en compte par les autorités jusqu’ici, ils entendent bien faire passer leur message. Pour eux, il s’agit d’une “mesure inique” qui sert à “nourrir les ambitions politiques d’un certain sénateur de la République”… La vision de la structure du prix des médicaments est selon eux tronquée. La baisse du prix des médicaments - 30,3 % plus cher qu’en métropole - serait motivée par des marges exorbitantes des pharmaciens. “C’est un mensonge. Nous n’avons pas de surrémunération, assure Jean-Pierre Gambini, porte-parole de l’union syndicale des pharmaciens d’officine (USPO). Elle est identique à la métropole.” “Une catastrophe économique” Transport du médicament, taxes portuaires, octroi de mer… ils estiment que toutes ces données ont été omises dans le calcul du prix des médicaments et qu’ils ne font que répercuter le surcoût. Ils dénoncent l’idée défendue par le gouvernement que “la mesure aura une incidence sur leur porte-monnaie. C’est faux car les médicaments sont remboursés”. Les pharmaciens réunionnais craignent pour leur avenir. Si la mesure passe, ils imaginent déjà des répercussions dramatiques pour leur profession : “Ça nous enlèvera 65 000 euros de bénéfices par an, en se basant sur un chiffre d’affaires moyen de l’ordre d’1,5 million d’euros”, a calculé Jean-Pierre Gambini. Les pharmaciens qui viennent de s’installer, ceux qui sont endettés, ne pourront pas faire face. Pour nous, le seul levier, c’est l’emploi.” Et déjà pointe la menace des licenciements. 700 professionnels seraient sur la sellette d’ici un an selon l’intersyndicale. “On nous fait un traitement à dose mortelle. Mais il est hors de question qu’on jette à la vindicte populaire une profession qui crée 1 500 emplois à la Réunion. On ne peut pas détruire une profession pour faire un cadeau de Noël démagogique. Nous ne sommes pas un bouclier social ! Nous lé pas plus, nous lé pas moins, respecte a nou”, tempête Mario Lechat. Les pharmaciens souffrent d’une “image de notable” qui ne saurait leur accorder le soutien de l’opinion publique. “Nous ne sommes pas des commerçants, revendique Claude Marodon, porte-parole du syndicat des pharmaciens de la Réunion (SPR). Nous sommes des agents de santé.” “Cela va provoquer une catastrophe économique”, prévient Mario Lechat. “D’un côté, l’État fera 15 millions d’économie mais si on licencie 700 personnes, c’est un coût de 12 millions d’euros pour les Assedic et un manque à gagner de 4,7 millions d’euros pour les impôts … Je ne vois pas où est l’économie”, déduit Jean-Pierre Gambini. Les pharmaciens ne sont pas contre une baisse du prix du médicament, mais à condition “qu’on trouve une solution pour nous fournir des produits moins chers”, précise Mario Lechat. Jeudi, les officines relèveront le rideau mais des actions sont encore à prévoir si le gouvernement maintient sa position. Marie Payrard Cafouillage À écouter il y a quinze jours, la présidente du conseil général, Nassimah Dindar, et le sénateur-maire Virapoullé, brandissant la lettre que venait de leur adresser la présidence de la République, l’affaire devait être réglée en deux coups de cuillère à pot. Ce n’était que justice, une survivance du système colonial passait enfin de vie à trépas. Illico presto. À la Sarkozy. Avant la fin de l’année, outre-mer, le prix des médicaments baisserait. Les pharmaciens n’avaient qu’à se la boucler. D’ailleurs, ils n’avaient pas été consultés. C’est un autre scénario qui se dessine aujourd’hui. Les deux élus réunionnais comptaient, avec cette annonce, surfer sur le thème porteur du pouvoir d’achat. Loupé ! Pour beaucoup de patients, la facture dans une pharmacie passe toujours comme une lettre à la poste. Impossible de savoir de combien ils y sont exactement de leur poche. Conséquence : pour louable qu’elle soit, cette promesse n’a rencontré qu’un faible écho dans l’opinion. Quant à la profession, elle a eu beau jeu de crier au scandale. Elle avait découvert cette disposition dans la presse. Les propos de Roselyne Bachelot n’étaient pas du même tonneau que ce qui s’était dit ou avait été écrit à Paris. De vexations en malentendus et incompréhensions, les pharmaciens ont eu tôt fait de trouver un souffle unitaire qui s’est étendu aux autres DOM. Il se concrétise par un gros cafouillage sur ce dossier et des officines fermées partout demain. Ce qui aurait pu être évité avec un peu moins de précipitation et un minimum de bon sens. Christophe Tézier Un Pharmacien qui aime ses employés et les patients Hypocrisie / baisse du prix du médicaments Votre pouvoir d’achat ne sera pas amélioré, 98% des gens sont soit à la CMU, soit ont une mutuelle. Le plus grave : les licenciements qui vont découler des difficultés rencontrées dans les officines endettées de sommes astronomiques. Et quel sera le devenir des apprentis préparateurs en pharmacie ? L’Acoprophar n’a plus qu’à fermer ses portes, il ne sert à rien de faire perdre son temps à un jeune pendant 2 ans, alors qu’il n’y aura aucun débouché dans notre île, suite à l’obtention de son diplôme... Que de chômage en perspective !! Le plus grave est que le gouvernement exerce une dictature totale , qu’en penserez-vous lorsque votre secteur d’activité en sera la proie ?... S’il y a des réformes à faire pour améliorer le pouvoir d’achat, ne croyez-vous pas que les taxes sur l’essence, les marges faites dans les supermarchés et les concessions automobiles seraient à examiner avant le faux débat sur le prix du médicament ? En politique, il semblerait que tout soit possible, on est en train de malmener tout le réseau sanitaire de votre île, sans aucune concertation ! N’attendez pas que votre travail soit touché, soyez solidaires ! 11 décembre 2007 - 16:13 chut A propos de messages contradictoires Je suis agréablement sur ce forum de la liberté de ton et de la justesse des arguments que l’on trouve beaucoup moins facilement en métropole. C’est un combat légitime mais sera-t-il efficace au plan national ? Il vaudra mieux aujourd’hui et demain etre en bonne santé et riche que malade et pauvre. Même si le système de soins et les prestations officinales sont remarquables, on (les francais) ne se rend plus compte des avantages (presque acquis) de ce systeme. Par quoi va-t-on le remplacer ? Difficile de trouver un meilleur système de soins mais incomparablement plus facile de l’accuser de tous les maux. Qui va le défendre aujourd’hui et demain ? C’est tellement plus facile d’accuser les pharmaciens de s’enrichir plus que de remarquer que le système francais soigne bien. C’est la pente de la facilité des arguments qui prend le dessus. Par contre, je me souviens de la campagne présidentielle, tout le monde y compris de très nombreux pharmaciens n’avait pas de louanges assez fortes pour soutenir les promesses électorales totalement intenables du parti en place. Malheur à l’opposition du moment qui mettait en cause ces promesses. Par contre, quelques mois plus tard, le discours ambiant a plus que changé. Mais que peut-on y faire ? N’est-il pas trop tard pour changer d’avis ? J’habite Paris mais j’ai vécu à la Réunion en tant que zoreille. 11 décembre 2007 - 15:51 anonyme Je suis pour la distribution des médoc au comprimé près C quoi tous ces gaspillages ? Et apres peut etre qu’on pourrait se passer de baisser le prix des medocs, vu qu’il baisserait naturellement, avec les economies realisées... Mais ne soyons pas trop utopistes... Qui décident ? Je sais pas mais en tout cas , pas des personnes qui sont contre le gaspillage. A qui profite le crime ? 11 décembre 2007 - 15:05 anonyme mémoire courte !! arrêtez de plaindre ces pauvres pharmaciens, ils roulent tous en voiture de luxe, maison et piscine, voyages, etc leurs employés ne sont pas bien payés, j’en connais beaucoup étant moi même dans le milieu médical. quand nous avons eu l’épidémie du CHIK il fallait voir à quel prix on payait les répulsifs en pharmacie la honte !! ça me coutait moins cher de le faire venir de Métropole via Internet. de plus, ils ont réduits leurs gardes, ils en du temps de libre et beaucoup d’argent, les laboratoirs fournisseurs de médicaments s’en mettent également plein les poches, bien sur qu’ils faut faire baisser le prix des médicaments à la Réunion ! je suis pour ! ils fermeront demain et alors ? dès jeudi ils vont réouvrir, ils ne peuvent pas faire autrement. 11 décembre 2007 - 15:02 Pierre solidarité ek bann farmasyen Sauvons le pouvoir d’achat des pharmaciens ! Sinon, ce sont quelques dizaines de Porsche Cayenne vendues en moins, et après il faudra sauver le pouvoir d’achat des concessionnaires automobiles et des marchands de piscines ! 11 décembre 2007 - 11:41
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