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Akooel & Poupou
28 décembre 2007

JR du 28 décembre

Société “Poursuivre le combat pour faire plier les pouvoirs publics” 320x220_Sans_titre_1_2905 CLICANOO.COM | Publié le 28 décembre 2007 Au terme de leur longue rencontre avec le sénateur-maire de Saint-André, hier, les pharmaciens ont décidé d’ouvrir les officines aujourd’hui. En revanche, ils poursuivront les grèves de garde et d’urgence tant qu’ils n’obtiendront pas du gouvernement “la suspension totale” de la baisse du prix des médicaments. Une assemblée générale est prévue mercredi prochain. 1 réaction de lecteurs Arrivés devant la mairie de Saint-André aux alentours de 12h30, les 400 pharmaciens et assistants ont dû patienter près de trois heures, le temps qu’une délégation conduite par Mario Lechat et Hervé Marodon puisse s’entretenir avec Jean-Paul Virapoullé. Une vraie réunion de travail en somme durant laquelle, les pharmaciens en colère ont exposé leurs craintes face à une baisse annoncée du prix des médicaments et à ses conséquences sur les officines. Il en résulte que “nous ne pourrons convaincre les pouvoirs publics par des paroles, mais par des actions, a insisté Mario Lechat devant ses collègues. Les décisions ne se prennent pas ici mais à Paris. Nous devons poursuivre le combat pour faire plier les pouvoirs publics, a-t-il ajouté. Il n’est pas question de baisser les bras. Jean-Paul Virapoullé a promis d’être à nos côtés…” Une déclaration qui a lui a valu quelques sifflets du côté des manifestants. UN E-MAIL À L’ELYSÉE À son tour, le sénateur-maire de Saint-André a pris le porte-voix pour s’adresser aux pharmaciens. “Comme vous l’a dit Mario Lechat, on a pris le temps de travailler sérieusement. En demandant la baisse du prix des médicaments, je ne l’ai pas fait pour vous dépouiller. Je suis pour la sauvegarde des officines à la Réunion. Suite à la réunion de travail que nous avons eue à l’instant, je me suis engagé pour être à vos côtés pour demander à ce que le coût de la répartition de la baisse soit équitable et ne touche pas à l’équilibre financier des officines”, a-t-il précisé, non sans susciter quelques “moucatages”. En fait, si la baisse lui semble inéluctable, “il faudra répercuter la plus grosse proportion sur les marges exorbitantes réalisées par les grossistes. Depuis l’origine, les pharmaciens ont été victimes et des laboratoires et des grossistes qui leur ont imposé des marges considérables en leur vendant ici des médicaments à un prix beaucoup plus cher que ne l’achètent les malades eux-mêmes en métropole. Je maintiens ma demande de baisse mais à condition que la part la plus importante soit supportée par les grossistes”, a expliqué le parlementaire. Jean-Paul Virapoullé a également convenu avec les pharmaciens de “jouer cartes sur table en privilégiant dialogue et transparence”. Il va demander des études afin de décortiquer la chaîne de distribution des médicaments à la Réunion. “Cela est également valable pour l’essence, le ciment et la grande distribution”. Dans l’après-midi d’hier, depuis la mairie de Saint-André, le sénateur et les responsables de l’intersyndicale ont adressé un e-mail au ministère de l’Outre-mer et à l’Elysée. Si Jean-Paul Virapoullé et les pharmaciens ne partagent pas le même avis sur la baisse du prix des médicaments, ils sont d’accord sur un point : que celle-ci ne mette pas en péril la pérennité des officines. D’où la nécessité “d’une répartition équitable” des charges. La manifestation, qui a été relativement calme devant la mairie, s’est achevée par un pique-nique au Colosse. Les pharmaciens se réuniront en assemblée générale mercredi prochain pour décider de la suite à donner au mouvement. Les grèves de garde et d’urgence se poursuivent d’ici là, le soir “pour ne pas prendre en otage la population”. Yves Mont-Rouge - Grise mine en sortant du conseil général Les pharmaciens et leurs employés ont attaqué leur mouvement de manifestation à 10 heures, hier matin, devant le conseil général à Saint-Denis. Après une heure d’entretien avec Nassimah Dindar, les représentants des quatre syndicats sont ressortis sans mot dire, filant directement à Saint-André. La présidente du conseil général leur a confirmé une première baisse de 3% dans les prochains jours, applicable au mois de mars le temps d’épuiser les stocks de médicaments. Une deuxième baisse sera décidée ou non après un rapport de l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales, lire encadré). À l’origine avec Jean-Paul Virapoullé de cette décision de baisse, Nassimah Dindar se fonde notamment sur les précédents “rapports de l’IGAS”. Et pourquoi agir sur le prix des médicaments avant ceux des autres produits ? La présidente du Département répond que l’Observatoire des prix travaille sur le reste, et est “chargé de coordonner des rapports complémentaires élargis jusqu’à l’octroi de mer”. Après le logement et la nourriture, le Département fait de la santé sa 3e priorité, avec pour exemple “9 millions d’euros versés en 2007 pour les mutuelles de 12 000 gramounes qui n’en ont pas les moyens”.
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